Les convictions qui nous animent
Le milieu dit de développement vit depuis ces dernières années un tournant, après plusieurs décennies de mise en oeuvre d'actions concrètes sur le terrain.
L'heure est à la "relocalisation de l'aide", mais pour que cette transition se fasse, les OSC nationales/régionales/nationales doivent être reconnues dans leur capacité réelle de gérer directement des projets.
La promotion des femmes, l'éducation inclusive, la formation professionnelle pour tous et toutes et l'entrepreneuriat social sont au cœur des solutions permettant de réduire les inégalités.
La philanthropie, auparavant un peu absente en Afrique fait plus qu'émerger et des grands philanthropes africains rejoignent et dépassent parfois leurs confrères et sœurs du Nord.
Les actions doivent être de plus en plus efficaces et pérennes, dans un contexte d'intervention complexifié. L'évaluation de l'impact doit intégrer les dimensions qualitatives et surtout, doivent tenir compte des résultats réels obtenus et non pas la projection de ce qui pourrait être souhaité par tel ou tel acteur.
Les entreprises sont sollicitées de plus en plus dans le cadre notamment de leur politique RSE, elles doivent participer aux efforts de développement.
Les grandes ONG internationales qui ont fait et feront beaucoup voient leurs méthodes de travail et leur présence dans les pays vulnérables, cibles des programmes de développement, évoluer fortement et rapidement. Le partenariat entre ONG locales/régionales/nationales et ONG internationales est en constante évolution.
Certains partenaires techniques et financiers à leur tour réfléchissent et questionnent leurs pratiques TrustbasedPhilanthropy.
Sommes-nous vraiment au plus proche des populations cibles des programmes menés? Répondons-nous vraiment à leurs besoins? Quels sont les jeux d'acteurs qui pourraient permettre une meilleure efficacité?
Le #shiftthepower est-il LA solution?
Pour "transférer ce pouvoir" dans des conditions optimales, il faut renforcer les capacités des organisations de la société civile dites "locales". Les bailleurs doivent évoluer dans leurs pratiques. Ils doivent pouvoir donner de la souplesse à leurs financements, être eux-mêmes plus proches des besoins exprimés par les ONG-L/N notamment. Pour aller plus loin, visitez notre page "Publications" avec notamment notre dernière publication "Mobilisation des ressources par les ONG nationales - focus Afrique de l'Ouest".
